Quel couteau de cuisine choisir : guide pratique et conseils d’experts
Par Marie - Temps de lecture : 15min
Un couteau de cuisine bien choisi transforme vos gestes culinaires en véritables moments de précision et de plaisir. Du couteau de chef au santoku, en passant par le couteau d’office, chaque lame a sa fonction, son style et sa qualité propre. Ce guide vous accompagne pour choisir les ustensiles adaptés à votre main, votre cuisine et vos recettes, pour des découpes sans bavures.
Pourquoi un bon couteau change tout en cuisine ?
Un couteau de qualité révolutionne immédiatement votre façon de cuisiner. Imaginez trancher une tomate sans l'écraser, émincer un oignon sans larmoyer ou découper une volaille avec fluidité. Cette précision de coupe rend chaque geste plus agréable et vous fait gagner un temps précieux en cuisine.
Un couteau bien choisi s’adapte parfaitement à votre main, rendant chaque découpe fluide et instinctive. Fini les efforts excessifs et les retouches approximatives : votre précision s’améliore naturellement grâce à cet outil performant.
La sécurité avant tout
Contrairement aux idées reçues, un couteau bien affûté est plus sûr qu'une lame émoussée. Il demande moins de pression, glisse moins sur les aliments et vous donne un contrôle total sur vos mouvements. Cette précision réduit considérablement les risques d'accident et renforce votre confiance en cuisine.
Bon à savoir : Choisir les bons couteaux de cuisine représente un investissement intelligent ; une lame bien affûtée vous accompagne des années durant, contrairement aux couteaux bas de gamme qui s'émoussent rapidement.
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Les éléments à considérer pour choisir votre prochain achat
Les différents types de couteaux
Chaque couteau possède ses spécificités techniques et ses avantages selon votre style de cuisine. Nous vous aidons à les déchiffrer pour faire le meilleur choix :
Le couteau de Chef : le polyvalent indispensable
Ce couteau universel de 20 à 25 cm excelle dans tous les gestes : hacher, émincer, trancher. Sa lame en acier inoxydable, large et robuste, supporte les préparations intensives et conserve son fil coupant longtemps.
Principales qualités du couteau de chef :
Polyvalence et solidité
Équilibre optimal entre lame et manche
Résistance aux chocs et à l'usure quotidienne
Parfait pour :
Hacher les herbes et aromates
Émincer légumes et viandes
Trancher fruits et légumes de taille moyenne
Découper volailles et poissons
Usage quotidien intensif
Le Santoku : le maître de la découpe précise
Ce couteau japonais signifie "trois vertus" : viande, légumes, poisson. Sa lame plus courte (15-18 cm) et son profil droit offrent une précision redoutable pour les découpes délicates. Contrairement au couteau de chef occidental, le Santoku privilégie le mouvement vertical plutôt que le balancier, ce qui lui offre un contrôle précis et optimal.
Spécificités techniques du Santoku :
Lame droite, sans courbure
Profil fin qui traverse les aliments sans les déchirer
Largeur idéale pour guider vos articulations lors de la découpe
Poids léger
Excellent pour :
Émincer finement les légumes (courgettes, aubergines, champignons)
Découper les sashimis et carpaccios avec netteté
Ciseler les herbes aromatiques sans les abîmer
Trancher les fruits délicats (tomates, pêches, avocats)
Réaliser des brunoise et julienne parfaitement régulières
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Le couteau d'office : pour les petites coupes et l'épluchage
Compact mais puissant, ce couteau de 8 à 10 cm devient l'extension naturelle de votre main. Sa lame fine et pointue navigue avec agilité dans les tâches de précision que les grands couteaux ne peuvent accomplir. Véritable couteau-suisse de la cuisine, il complète parfaitement votre couteau de chef pour tous les détails minutieux.
Adapté pour :
Éplucher fruits et légumes
Découper en brunoise ou julienne
Ciseler finement les échalotes
Décorer et tailler en petits dés
Nos conseils d’utilisation :
Tenez le couteau comme un crayon pour les travaux de précision
Utilisez votre pouce comme guide pour les découpes régulières
Privilégiez les mouvements courts et contrôlés
Maintenez l'aliment fermement avec la main libre
Les spécialistes : couteau à pain, à découper et à désosser
Ces lames spécialisées complètent intelligemment votre équipement de base. Chacune répond à des défis techniques précis que les couteaux universels ne peuvent résoudre parfaitement.
Le couteau à pain
Sa lame crantée de 20 à 25 cm traverse les croûtes les plus résistantes sans écraser la mie délicate. Les dents acérées mordent dans la surface tandis que la lame glisse à travers la chair tendre. Cette solution évite l'écrasement qui gâche la texture du pain frais.
Utilisations optimales :
Trancher pain de campagne, baguettes, pains complets sans miettes
Découper gâteaux tendres (génoise, biscuit de Savoie) en couches régulières
Peler et trancher ananas, pastèques, melons à chair ferme
Couper tomates très mûres sans les écraser
Détailler brioches, viennoiseries feuilletées
Le couteau à désosser, pour une précision anatomique
Sa lame étroite (12-15 cm), fine et semi-flexible glisse facilement le long des os pour séparer la viande sans effort.. Cette souplesse contrôlée permet de contourner les articulations tout en préservant un maximum de chair.
Bon à savoir : La pointe acérée pénètre dans les jointures les plus étroites.
Spécialités techniques :
Désosser les volailles : séparer cuisses, ailes, blanc sans gaspillage
Parer les viandes : retirer nerfs, gras, membranes avec précision
Lever les filets de poisson en suivant l'arête centrale
Découper l'agneau : naviguer autour des os complexes (épaule, gigot)
Nettoyer les abats : foie, rognons, ris de veau
Le couteau à découper, pour des tranches parfaites
Sa lame longue (25-30 cm) et fine maintient un angle constant sur toute la longueur de coupe. Cette régularité garantit des tranches uniformes, essentielles pour la présentation et la cuisson homogène.
Applications spécialisées :
Trancher rôtis, jambons, gigots en portions égales
Découper saumons, bars entiers en darnes régulières
Tailler carpaccios, tatakis ultra-fins
Portionner terrines, pâtés sans s'effriter
Les matériaux de la lame
Le choix du matériau conditionne directement les performances de votre couteau : tranchant, durée de vie, facilité d'entretien et prix. Chaque acier possède sa personnalité et répond à des besoins spécifiques selon votre niveau d'exigence et vos habitudes culinaires.
Entre l'acier inoxydable rassurant du débutant, la céramique ultra-performante mais délicate, et les aciers japonais d'exception, nous décryptons les secrets de chaque matériau.
L’acier inoxydable, synonyme de robustesse et facilité d'entretien
L'acier inoxydable séduit par sa facilité d'entretien et sa résistance à la corrosion. Ce matériau noble conserve son fil longtemps et ne réagit avec aucun aliment, même acide.
L'acier inoxydable s'impose comme le choix de raison pour les débutants en cuisine qui redoutent les erreurs d'entretien, les cuisiniers pressés qui privilégient la praticité, ou les familles avec enfants qui recherchent la sécurité maximale. Sa robustesse face aux chocs et aux torsions en fait l'allié des cuisines familiales à usage intensif, où plusieurs personnes manipulent les couteaux avec des niveaux d'expérience différents.
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Céramique : légèreté et fil extrême
La céramique offre un fil exceptionnel et ne s'oxyde jamais. Cette lame ultra-légère ne transmet aucun goût aux aliments et reste affûtée très longtemps. Attention cependant à sa fragilité face aux chocs et aux torsions.
La céramique séduit avant tout les passionnés de cuisine saine qui exigent un matériau 100% inerte, sans aucune migration possible vers les aliments. Les cuisiniers précis et soigneux apprécient sa neutralité gustative absolue, particulièrement ceux sensibles aux goûts métalliques parfois perceptibles avec d'autres matériaux. Sa légèreté remarquable réduit la fatigue lors des préparations longues, un avantage non négligeable pour les amateurs de cuisine végétarienne ou crudivore.
Conseil d’expert : évitez la découpe sur surfaces dures, les tâches de désossage, l'ouverture de conserves, le lave-vaisselle ou les chutes sur carrelage qui compromettent définitivement l'intégrité de la lame.
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Le manche du couteau, un critère clé pour une bonne prise en main
Matériaux du manche : l'ergonomie au service de la performance
Le manche représente bien plus qu'un simple accessoire : il conditionne directement votre confort, votre sécurité et votre efficacité en cuisine. Une prise inadaptée génère fatigue, tensions musculaires et risques de glissement. Inversement, un manche bien conçu devient le prolongement naturel de votre main et multiplie vos capacités culinaires.
Bois : tradition et noblesse au quotidien
Le bois naturel séduit par sa chaleur tactile et son esthétique intemporelle. Chaque essence possède ses caractéristiques : l'olivier dense et résistant développe une patine dorée avec le temps, le palissandre exotique offre des veinures uniques, l'érable dur garantit une solidité exceptionnelle. Cette diversité permet d'harmoniser vos couteaux avec votre décoration intérieure.
Les propriétés et avantages du bois expliquent son succès. Sa structure fibreuse absorbe naturellement l'humidité des mains, procurant une adhérence optimale même lors des préparations intenses. Cette capacité d'absorption évite les glissements dangereux qui caractérisent certains matériaux synthétiques lisses.
Matériaux synthétiques : performance et praticité
Les polymères modernes révolutionnent l'ergonomie des couteaux professionnels. Le polypropylène texturé, le fiberglass renforcé et les composites avancés combinent légèreté, résistance et propriétés antidérapantes. Ces matériaux techniques, issus de l'industrie aérospatiale, s'adaptent parfaitement aux contraintes culinaires.
Les avantages techniques des synthétiques séduisent les cuisiniers pragmatiques :
Leur neutralité chimique évite toute contamination croisée entre préparations.
Leur résistance aux températures extrêmes permet le passage au lave-vaisselle sans déformation.
Leur densité contrôlée optimise l'équilibre général du couteau selon les spécifications du fabricant.
Quand privilégier les synthétiques ?
Dans les environnements professionnels soumis aux normes HACCP strictes.
Les familles nombreuses apprécient leur facilité d'entretien et leur résistance aux manipulations répétées.
Les cuisiniers allergiques aux essences de bois trouvent une alternative parfaitement saine.
Acier inoxydable : l'intégration totale
Les manches métalliques prolongent directement la lame pour former une pièce monobloc. Cette construction élimine tous les points faibles (rivets, collages) susceptibles de céder sous la contrainte. L'hygiène atteint un niveau optimal avec cette surface non poreuse.
L'esthétique professionnelle de l'acier séduit les cuisines contemporaines épurées. Son aspect industriel s'harmonise avec les équipements modernes (inox brossé, chrome poli) pour créer une cohérence visuelle. Cette uniformité matérielle simplifie également l'entretien : un seul produit pour lame et manche.
Choisissez l'acier inoxydable pour les usages intensifs qui demandent résistance maximale et hygiène irréprochable. Les collectivités, restaurateurs et passionnés de cuisine asiatique privilégient cette robustesse sans compromis. L'absence de matériau organique évite toute dégradation liée au vieillissement.
L'équilibre du couteau : la science de la maniabilité
L'équilibre détermine la sensation de légèreté ou de lourdeur ressentie lors de la manipulation. Un couteau parfaitement équilibré semble "flotter" dans la main, permettant des gestes précis sans effort musculaire excessif. Cette harmonie résulte d'un calcul précis entre poids de la lame, longueur du manche et répartition des masses.
Le point d'équilibre théorique se situe à la jonction lame-manche, au niveau de la mitre. Cette position permet de tenir le couteau par le manche tout en conservant un contrôle total sur les mouvements de lame. Un déséquilibre vers l'avant fatigue le poignet, tandis qu'un déséquilibre arrière nuit à la précision.
Les variations culturelles influencent les préférences d'équilibre. Les couteaux européens privilégient souvent un équilibre légèrement arrière qui favorise la puissance de coupe. Les lames japonaises recherchent un équilibre plus avant qui améliore la finesse de découpe. Ces différences expliquent les sensations distinctes selon l'origine du couteau.
Bon à savoir : L'affûtage régulier modifie progressivement l'équilibre en réduisant la masse de lame. Cette évolution, imperceptible à court terme, peut nécessiter une adaptation de votre gestuelle après plusieurs années d'usage intensif.
Quel couteau correspond le mieux à vos besoins ?
Chaque cuisinier possède ses propres besoins selon son niveau d'expérience, la fréquence d'utilisation et l'espace disponible. Nous avons sélectionné les combinaisons optimales pour trois profils types. Cette approche personnalisée vous évite les achats superflus et garantit un équipement parfaitement adapté à vos habitudes culinaires.
Pour le cuisinier occasionnel : le set polyvalent
Vous cuisinez principalement les week-ends et privilégiez la simplicité ? Nous avons pensé une sélection pour la polyvalence maximale : chaque couteau couvre plusieurs fonctions pour optimiser votre investissement.
Votre équipement de base :
Le couteau de chef 20 cm en acier inoxydable devient votre compagnon quotidien. Sa robustesse pardonne les erreurs d'entretien pendant que vous développez vos automatismes. Optez pour un modèle avec manche ergonomique en synthétique : il résiste aux passages occasionnels au lave-vaisselle et offre une prise sûre même avec les mains humides.
Le couteau d'office 9 cm complète parfaitement le précédent pour tous les travaux de précision. Sa petite taille le rend moins intimidant pour débuter, tout en gardant une polyvalence remarquable. Choisissez la même gamme que votre couteau de chef pour harmoniser l'esthétique et simplifier l'entretien.
Le couteau à pain dentelé 22 cm clôture intelligemment cette sélection. Sa spécialisation évite les approximations dangereuses : plus besoin de forcer avec le couteau de chef sur les croûtes résistantes.
Petit conseil d’expert : Recherchez les sets avec étui de rangement inclus. Cette protection évite les chocs en tiroir et facilite le transport.
Pour le passionné de cuisine : les produits expert
Votre passion culinaire mérite des outils à la hauteur de vos ambitions. Cette sélection privilégie la spécialisation et les matériaux d'exception pour sublimer chaque technique de découpe.
Les incontournables :
Commencez par un couteau japonais, la pièce maîtresse de votre kit de découpe. Avec une taille de lame comprise entre 16 et 18 cm, ce type de couteau est très polyvalent et permet des découpes précises aussi bien sur les légumes que sur la viande et le poisson. La lame en acier maintient un fil exceptionnel idéal pour les éminçages fins.
Ajoutez un couteau de chef en acier pour les gros volumes. Très ergonomiques, ces couteaux allient confort d’utilisation et performances de coupe inégalées. Parfaits pour le hachage intensif d'aromates ou la découpe de volailles entières.
Pour découper sans faille les meilleurs morceaux du boucher, équipez-vous également de couteaux à viande. Les lames en acier inoxydable vous offrent robustesse et précision à la découpe, indispensables à la préparation des pièces nobles.
Pour les petits espaces : les solutions compactes
Cuisine d'étudiant, kitchenette ou plan de travail réduit ? L'espace limité impose ses contraintes mais n'interdit pas la qualité. Ces solutions optimisées maximisent les fonctionnalités dans un encombrement minimal, sans sacrifier les performances de coupe.
Le duo intelligent :
Un santoku compact 16 cm remplace avantageusement le traditionnel couteau de chef dans les espaces restreints. Sa largeur de lame facilite le ramassage des ingrédients coupés, tandis que sa longueur modérée s'adapte aux petites planches à découper. Cette géométrie japonaise excelle particulièrement sur les légumes qui composent l'essentiel des repas en solo.
Un couteau d'office multifonction 10 cm avec lame légèrement courbée complète parfaitement le santoku. Cette courbure subtile améliore l'efficacité sur les fruits ronds et facilite l'épluchage en mouvement rotatif. Choisissez un modèle avec manche texturé pour compenser la préhension parfois délicate dans un espace de travail réduit.
Rangement optimisé : Pour conserver le tranchant et protéger vos couteaux des coups qui peuvent altérer leur efficacité, rangez-les dans un endroit sécurisé, comme un bloc à couteaux ou un porte-couteaux magnétique.
Critères spécifiques aux petits espaces : Vérifiez la compatibilité avec vos planches à découper existantes. Un couteau trop long devient dangereux sur une surface inadaptée. Privilégiez les matériaux faciles d'entretien qui ne nécessitent pas d'équipement spécialisé pour l'aiguisage.
Tous nos conseils pour entretenir vos couteaux
Les premiers gestes avec vos nouveaux couteaux
Vos nouveaux couteaux méritent une attention particulière lors de leur première mise en service. Les gestes que vous adoptez maintenant conditionnent votre sécurité et vos performances pour les années à venir.
Nettoyage initial approfondi
Lavez soigneusement vos nouveaux couteaux à l'eau chaude savonneuse pour éliminer les résidus de fabrication : huiles de protection, traces d'emballage, poussières d'usinage microscopiques.
Utilisez une éponge douce sur la lame en respectant le sens du tranchant : de la mitre vers la pointe, jamais en travers. Insistez particulièrement sur la jonction lame-manche où s'accumulent souvent les résidus de montage.
Rincez abondamment à l'eau chaude claire pour éliminer toute trace de produit nettoyant. Séchez immédiatement avec un torchon propre et doux, toujours dans le sens de la lame.
Tests d'équilibre et prise en main
Testez l'équilibre de chaque couteau en le posant sur votre index au niveau de la mitre.
Explorez différentes prises selon vos habitudes :
prise classique avec l'index sur le dos de la lame,
prise "pincée" avec pouce et index de chaque côté de la mitre, prise haute pour les travaux de précision.
Chaque technique révèle des aspects différents du même couteau et enrichit votre gestuelle.
Enfin, évaluez la texture du manche dans des conditions diverses : mains sèches, légèrement humides, après manipulation d'aliments gras.
Premiers tests de coupe contrôlés
Habituez-vous progressivement au fil et à la réactivité de chaque lame sur des aliments "test" sans danger. Commencez par une feuille de papier : une lame bien affûtée la traverse d'un geste fluide sans déchirement. Ce test révèle immédiatement l'état du tranchant et votre adaptation à l'angle de coupe.
Progressez vers des légumes tendres : tomate bien mûre, courgette, champignon… Observez la netteté des tranches : elles doivent être franches, sans bavures ni écrasement des fibres.
Finissez par tester la réactivité sur des aromates délicats : un couteau de qualité les cisèle sans les meurtrir ni les noircir.
Règles de sécurité fondamentales
Adoptez immédiatement les bons réflexes qui vous accompagneront toute votre vie culinaire.
Tenez toujours votre couteau par le manche, jamais par la lame, même pour le nettoyer.
Ne tentez jamais d'attraper un couteau qui tombe !
Travaillez sur une planche stable, antidérapante, adaptée à la taille de votre lame
Maintenez votre espace de travail dégagé et bien éclairé.
Répétez les gestes de base à vitesse réduite jusqu'à leur parfaite intégration.
Affûtage de couteaux : comment faire pour garder une lame efficace ?
Un couteau bien entretenu, c’est un geste plus sûr, plus précis et un vrai plaisir en cuisine. Voici comment faire durer vos lames et garder un bon tranchant au quotidien :
Qu’est-ce que l’aiguisage ?
Quand on choisit un bon couteau de cuisine, il ne s’agit pas seulement de tranchant immédiat. Pour que ses performances durent dans le temps, un bon entretien de la lame est essentiel. L’aiguisage, c’est l’action de redonner du tranchant à un couteau dont la lame est devenue émoussée (elle coupe moins bien). Avec le temps, l’usage quotidien use ou déforme le fil de coupe, ce qui rend les découpes plus difficiles.
Pourquoi c’est important ?
Un couteau bien aiguisé coupe plus facilement et plus proprement.
Il demande moins d’effort, ce qui réduit la fatigue.
- C’est plus sûr : une lame émoussée glisse plus facilement, ce qui augmente le risque de coupure.
Aiguiser ou affûter : deux gestes complémentaires
Pas besoin d’être un expert pour bien entretenir ses lames, mais il est utile de faire la différence entre deux gestes simples :
Affûter est un petit entretien rapide et régulier (souvent avec un fusil). On redresse le fil de la lame, sans retirer de matière.
Aiguiser est un travail plus en profondeur, avec une pierre ou un affûteur. On reconstruit le tranchant quand il est trop émoussé.
Quels outils utiliser pour aiguiser ses couteaux ?
En fonction de votre niveau d’aisance et du type de couteaux que vous possédez, plusieurs solutions s’offrent à vous :
Le fusil à aiguiser, pour un entretien courant. Facile à utiliser, il permet de garder vos lames nettes entre deux aiguisages plus profonds. À utiliser chaque semaine si vous cuisinez souvent.
La pierre à aiguiser, pour un tranchant parfait. L’outil préféré des passionnés ! En choisissant des grains adaptés (grossier, moyen, fin), vous pouvez retrouver un tranchant rasoir, tout en respectant la géométrie du couteau.
Les affûteurs électriques séduisent par leur simplicité d'usage mais présentent des limitations importantes mais ils ne conviennent pas à tous les types de couteaux.
Petit conseil d’expert : un entretien léger mais fréquent (avec un fusil) permet d’espacer les aiguisages complets.
Nettoyage et séchage : les gestes qui préservent
Le nettoyage immédiat après usage constitue la règle d'or de l'entretien préventif. Les résidus alimentaires, même invisibles, peuvent attaquer chimiquement certains aciers ou développer des bactéries dans les joints. Cette discipline, rapidement automatisée, évite la plupart des problèmes de corrosion ou d'hygiène.
Séchage méthodique : Essuyage immédiat avec un torchon propre et sec. Mouvement de la lame vers le dos pour protéger vos doigts. Séchage complet du manche, particulièrement les matériaux poreux comme le bois. Vérification de l'absence d'humidité résiduelle dans les recoins.
Le rangement : sécurité, organisation et préservation
Solutions de rangement : chaque couteau à sa place
Le rangement sécurisé protège simultanément vos couteaux et votre famille. Un couteau qui traîne en vrac présente des risques d'accident, s'émousse prématurément au contact d'autres ustensiles, et peut subir des chocs qui endommagent définitivement la lame. L'organisation méthodique devient donc une nécessité absolue.
Les blocs de couteaux traditionnels offrent protection et mise en valeur. Choisissez des modèles avec fentes adaptées à vos lames spécifiques plutôt que des blocs universels trop larges. Le bois dur (hêtre, chêne) préserve mieux les tranchants que les plastiques rigides. Vérifiez l'aération des fentes pour éviter l'humidité résiduelle qui favorise la corrosion.
Les barres magnétiques murales révolutionnent le rangement moderne. Leur puissance d'attraction maintient fermement les lames sans contact avec d'autres objets. Cette suspension évite tout frottement dommageable et permet un séchage optimal après lavage. L'accès reste intuitif et la place occupée minimale.
Solutions compactes pour petits espaces :
Tiroirs avec séparateurs individuels qui isolent chaque lame.
Étuis de protection en cuir ou tissu pour rangement mixte.
Systèmes rétractables qui libèrent le plan de travail après usage.
Blocs couchés qui s'intègrent dans les tiroirs profonds.
Les gestes à éviter pour préserver vos couteaux
Lave-vaisselle pour certains matériaux, découpe sur des surfaces résistantes
Bannissez les planches en verre, marbre ou métal qui émoussent instantanément les lames. Privilégiez le bois ou le plastique souple. Ne plongez jamais un couteau chaud dans l'eau froide : ce choc thermique fissure les lames et desserre les rivets.
Évitez les torsions et les mouvements de levier qui fragilisent la pointe et déforment la lame. Un couteau coupe par glissement, pas par force.
Questions fréquentes à propos des couteaux professionnels
Le trio gagnant comprend un couteau de chef de 20 cm pour les tâches principales, un couteau d'office de 9 cm pour les détails et un couteau à pain pour les croûtes résistantes. Cette base couvre 95% de vos besoins culinaires quotidiens.
L'acier inoxydable de haute qualité offre le meilleur compromis solidité-entretien-performance. Il résiste à la corrosion, conserve son fil et pardonne les erreurs d'entretien. Pour les experts, l'acier carbone offre un fil supérieur mais demande plus de soin.
Le couteau de chef reste l'outil le plus polyvalent. Sa lame large et stable permet de hacher, émincer, trancher avec efficacité. Si vous ne deviez avoir qu'un seul couteau, choisissez un chef de 20 cm en acier inoxydable.
Le santoku japonais possède une lame plus courte (15-18 cm) et un profil droit, adapté pour les découpes précises. Le couteau de chef occidental avec sa lame courbée (20-25 cm) excelle dans les mouvements de balancier et les volumes importants.
Vérifiez l'équilibre entre lame et manche, la continuité du fil sans ébréchure, et la solidité de l'assemblage. Une lame de qualité traverse une feuille de papier d'un geste net. Le poids doit être réparti harmonieusement pour éviter la fatigue.
Mon couteau n'est plus affûté : Affûtez avec un fusil ou une pierre selon le degré d'émoussement. Un entretien régulier évite la perte totale du fil.
Ma lame s'écaille : Évitez les surfaces résistantes et les torsions. Remplacez si les ébréchures sont importantes car elles compromettent la sécurité.
Le manche se desserre : Vérifiez les rivets et remplacez si nécessaire. Un manche instable présente des risques de blessure.